Doctorat en chiropratique
Les docteurs en chiropratique, en médecine et en dentisterie sont des professionnels de la santé de premier contact. Ils ont la responsabilité et le devoir de procéder à l’examen exhaustif du patient afin de formuler un diagnostic, de déterminer l’indication des soins et, le cas échéant, de prendre en charge le suivi.
Le diagnostic est un raisonnement menant à la distinction et l’identification de la cause d’une défaillance, d’un problème ou d’une maladie. Il est fondé sur un vaste ensemble de connaissances, d’observations et d’expériences. C’est pourquoi, au Québec, le droit d’effectuer un diagnostic est réservé à des professions dont la formation requiert un programme d’étude universitaire de cinq années, soit un doctorat de premier cycle.
Le programme de doctorat en chiropratique est offert à la faculté de chiropratique de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Il est agréé par le Conseil canadien de l’enseignement de la chiropratique (CCEC/CCE). Il comprend trois axes d’apprentissages :
1- une formation fondamentale en sciences biologiques et de la santé (anatomie, physiologie, histologie, sciences biochimiques et physiopathologiques, diagnostics clinique et radiologique, etc.);
2- une formation spécialisée dans tous les aspects de la discipline chiropratique (études théoriques et techniques, pratique professionnelle, diagnostic et applications chiropratiques, etc.);
3- une formation clinique comprenant 1 530 heures de stages et d’internat.
C’est après avoir obtenu son doctorat et complété avec succès les examens de licence que le nom d’un Dr en chiropratique figurera au tableau de l’Ordre professionnel et qu’il pourra intégrer la pratique active.
Il incombe donc à chacun de vérifier l’inscription d’un professionnel auprès de sa corporation afin de s’assurer de ses qualifications. Selon le rapport publié en 2005 «Principes directeurs de l’OMS pour la formation de base et la sécurité en chiropratique», l’Organisation mondiale de la santé déclare que «par souci de qualité et de sécurité pour la population, il est impératif de protéger cette science et d’empêcher que ses méthodes spécialisées se retrouvent entre les mains de praticiens non formés.»